Rokia TRAORE

 

Rokia TRAORE est née en 1974 dans la région de Belidougou au Mali.

Issue d'une famille malienne instruite, cette fille de diplomate a pu, au fil des affectations de son père à l'étranger, s'imprégner de différentes cultures. Elle écoute du jazz, du blues et tout ce qu'un adolescent du monde occidental écoute dans les années 70 et 80.
Elle se lance en tant que chanteuse dans des groupes de son lycée bamakois avant d'apparaître à l'antenne de l'ORTM (office Radio Télévision du Mali)

L'année d'après, Radio France Internationale lui décerne le prix "Découverte Afrique". Avec sa guitare sèche et accompagnée de quelques instruments traditionnels, elle présente un titre sur les enfants, "Mouneïssa". Présidé par Papa Wemba, le jury est immédiatement séduit par cette voix haute et cette personnalité musicale exceptionnelle.

Keziah JONES
Geoffrey OREYMA
Rokia TRAORE
Dobet GNAHORE
Tony ALLEN
Cie DJIGUIYA
Orchestra BAOBAB
BATCHIELLILYS
Mariana RAMOS
Boubacar TRAORE

Le festival Africajarc apprécie tout particulièrement cette artiste dont nous avions déjà découvert le talent lors de l'édition 2000. En effet, Rokia TRAORE avait déjà conquis le public en première partie de Manu DIBANGO.
Elle nous fait l'honneur de revenir comme tête d'affiche pour conclure l'édition 2004 lors de la soirée dédiée aux femmes d'Afrique qu'elle représente admirablement.
pour chanter, avec sa guitare, ses premières ballades.
Ce n'est pourtant qu'en 1996, à l'âge de 22 ans, qu'elle décide d'entamer une carrière professionnelle.
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A partir de ce jour, sa notoriété dépasse les frontières du Mali. Sorti en 1998, l'album qui l'a révélée au public, Mouneïssa, lui vaut un accueil chaleureux. Entièrement signé par la jeune femme, les neuf titres de l'album sont écrits et chantés en bambara. Son talent musical vaut largement ses dons d'auteur. Ses textes sont de longs poèmes tendres et philosophiques fortement teintés de blues.

Le suivant Wanita, produit en 2000, remporte un vif succès. Puis elle enregistre au Mali son troisième album intitulé Bownboï en septembre 2003. il oscille entre sonorités africaines et ambiance folk. Elle s'entoure de musiciens qui utilisent surtout les instruments traditionnels (Balaba, n'goni, karignan, guitare, djembé, yabara…). Loin des envolées lyriques du Mali, Rokia TRAOR interprète d'une voix douce, en bamanan, des ballades mélancoliques mais aussi rythmées.

La chanteuse aborde souvent la position de la femme dans la société moderne : "je jouis de libertés dont nos mères étaient privées, reconnaît Rokia. Mais les femmes doivent se montrer fortes pour défendre leurs droits. Il faut du courage. Alors nombre de mes chansons rendent hommage à des femmes de caractère".