Orchestra BAOBAB

 

Dans les années 60, des membres mélomanes du gouvernement sénégalais décident de créer un club "Le Baobab" où ils pourraient

écouter paisiblement de la musique après une journée de dur labeur.
Dans ce club, un groupe, Orchestra BAOBAB, en charge d'égayer les oreilles des hommes d'état, s'impose comme le "groupe officiel" du pays.
"Au baobab n'étaient admis que des gens triés sur le volet, les ambassadeurs y venaient avec leurs invités, raconte Maître Attisso.

Le groupe réunit en effet des musiciens de diverses origines et peut à ce titre représenter les différentes ethnies sénégalaises.
Leurs styles musicaux : le son, le mbalax et surtout la musique de danse rapide.

Keziah JONES
Geoffrey OREYMA
Rokia TRAORE
Dobet GNAHORE
Tony ALLEN
Cie DJIGUIYA
Orchestra BAOBAB
BATCHIELLILYS
Mariana RAMOS
Boubacar TRAORE

Cependant dans les années 80, apparaît une nouvelle musique qui séduit les foules dont le chef de file est Youssou N'Dour. Le groupe Orchestra BAOBAB perd alors son audience. Disparu en 1987, l'historique formation risquait de sombrer dans l'oubli.

Mais Nick Gold, producteur anglais qui fut à l'origine de la renaissance du Buena Vista Social Club, tombe sous le charme et s'intéresse à nouveau au groupe. Certains sont griots ou avocat.. et il est difficile de les retrouver, mais tous accepte de refonder "Le Baobab" et de revivre l'aventure.
Nick Gold réédite ainsi l'album "Pirates Choice" à partir d'un enregistrement dakarois de 1982 pour sauver une partie de ce patrimoine musical africain. Puis il organise une tournée avant de leur proposer d'enregistrer leur nouvel album live : "Specialist in all styles", avec l'aide de Youssou N'Dour qui les aide à composer une maquette dans son studio de Dakar. "Il a donné des idées, a chanté sur le disque et je me suis rendu compte qu'il connaissait les chansons mieux que nous" explique Barthélémy Attisso.


Leur musique est étonnement métissée, les rythmes latins comme le pachanga ou le cha cha cha viennent se mêler à la musique africaine. Certaines chansons sont chantées en wolof, d'autres en français ou même en espagnol. Les notes et le chant y sont délivrés avec spontanéité et entrain. La part belle est faite à la guitare de Barthélémy Attisso et au chaleureux saxophoniste Baro N'Diaye, qui se mêlent aux vois des griots Issa Cissokho et Assan Mboup.

Des rythmes métissés et chaloupés pour une musique afro-latine au groove relax.

Peu à peu, le ministre de la Culture nous a demandé de représenter le Sénégal à l'étranger".
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