Orchestra
BAOBAB |
écouter paisiblement de la musique après une
journée de dur labeur.
Dans ce club, un groupe, Orchestra
BAOBAB, en charge d'égayer les oreilles des
hommes d'état, s'impose comme le "groupe officiel" du
pays.
"Au baobab n'étaient admis que des gens
triés sur le volet, les ambassadeurs y venaient avec leurs invités,
raconte Maître Attisso.
Le groupe réunit en effet des musiciens de diverses
origines et peut à ce titre représenter les différentes
ethnies sénégalaises.
Leurs styles musicaux : le son, le mbalax et surtout la musique de danse rapide.
Cependant dans les années 80, apparaît une nouvelle musique qui séduit les foules dont le chef de file est Youssou N'Dour. Le groupe Orchestra BAOBAB perd alors son audience. Disparu en 1987, l'historique formation risquait de sombrer dans l'oubli.
Mais Nick Gold, producteur anglais qui fut à l'origine
de la renaissance du Buena Vista Social Club, tombe sous
le charme et s'intéresse à nouveau au groupe. Certains sont
griots ou avocat.. et il est difficile de les retrouver, mais tous accepte
de refonder "Le Baobab" et de revivre l'aventure.
Nick Gold réédite ainsi l'album "Pirates
Choice" à partir d'un enregistrement dakarois de 1982 pour
sauver une partie de ce patrimoine musical africain. Puis il organise une
tournée avant de leur proposer d'enregistrer leur nouvel album live
: "Specialist in all styles", avec
l'aide de Youssou N'Dour qui les aide à composer une
maquette dans son studio de Dakar. "Il
a donné des idées, a chanté sur le disque et je me suis
rendu compte qu'il connaissait les chansons mieux que nous" explique
Barthélémy Attisso.
Des rythmes métissés et chaloupés pour une musique afro-latine au groove relax.