Keziah JONES

 

Keziah JONES
Olufémi Sanyaolu, alias Keziah JONES est né à Lagos au Nigeria, le 1er octobre 1968.

Fils d’une grande famille de Lagos et élevé en Angleterre, il commence à jouer du piano à l’âge de 13 ans et passe à la guitare trois ans plus tard.
Invité par son père à reprendre les affaires familiales, Keziah est sommé dès le milieu des années 70 de rejoindre une prestigieuse école londonienne qui le formera au management industriel…
Sauf qu’une fois à Londres, le jeune homme passe beaucoup plus de temps à travailler son piano et sa guitare…

Largement influencé par la personnalité politique et morale de Fela, et par le jeu de Jimi Hendrix, il signe d’emblée un disque-manifeste "BLUFUNK IS A FACT". Ce premier opus est un joyau de blues acoustique, de R&B et de funk dont sera tiré le tube planétaire "Rythm Is Love".
"African Space Craft", son deuxième opus sort en 1995, dans lequel il évoque les problèmes de l’artiste africain contemporain. Il signe en 1999 l’album "Liquid Sunshine".

Keziah JONES
Geoffrey OREYMA
Rokia TRAORE
Dobet GNAHORE
Tony ALLEN
Cie DJIGUIYA
Orchestra BAOBAB
BATCHIELLILYS
Mariana RAMOS
Boubacar TRAORE

Si son dernier album est effectivement excellent, rien toutefois ne pourra rivaliser avec la magie et l’énergie qui se dégagent des prestations "live" de Keziah JONES.
L’ensorceleur sera de passage ne le manquez pas !
Il abandonne définitivement les études et met au point le BLUFUNK, une délicate et inédite concoction de blues, de funk, de soul, de rock et de rythmes africains. Ce n’est qu’à la fin des années 80 que Keziah est repéré par un production dans le métro.
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Le 4ème album de Keziah JONES, "Black Orpheus" sort en 2003, fidèle à sa tonalité afro-beat et soul : ultime symbole de son attachement conflictuel à ses deux cultures, africaine et européenne. Black Orpheus rend aussi hommage au film de Marcel Camus "Orpheo Negro" adaptation du Mythe d’Orphée aux favelas de Salvador de Bahia au Brésil majoritairement noires.
Cet album Keziah l’a écrit en reclus, durant 3 mois, retiré de toute civilisation dans une vieille maison au fin fond de l’Andalousie, accompagné de sa seule guitare, s’astreignant a une discipline alimentaire et physique digne d’un athlète afin de "maintenir mon esprit dans un état d’éveil, de recherche et donc de création permanente" dira-t-il plus tard. Cet opus est un petite merveille tant par la couleur musicale évidemment africaine que par ses textes épurés. Chaque morceau a son identité propre (Bluezy, funky, bossa…) qui apporte au tout une cohérence évidente.